Crise de l'énergie : les représentants des restaurateurs seront reçus demain par le ministre de l'Economie Bruno Le Maire

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Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, le 3 janvier 2023, à Paris. (AMAURY CORNU / HANS LUCAS / AFP)
"Cette réunion sera l'occasion pour les ministres de faire de la pédagogie sur l'ensemble des aides existantes", a précisé le ministère de l'Economie.

Ce qu'il faut savoir

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Les représentants des restaurateurs, qui réclament des aides pour payer leurs factures d'énergie, seront reçus jeudi 5 janvier à 17 heures par le ministre de l'Economie Bruno Le Maire et la ministre déléguée aux PME Olivia Grégoire, a annoncé Bercy. "Cette réunion sera l'occasion pour les ministres de faire de la pédagogie sur l'ensemble des aides existantes", a précisé le ministère de l'Economie. Suivez notre direct.

Bruno Le Maire exclut le retour du "quoi qu'il en coûte" pour les restaurateurs. "Nous ne rouvrirons pas un 'quoi qu'il en coûte' pour toutes les professions de France et de Navarre", affirme Bruno Le Maire mercredi sur France Inter. "Ce ne serait pas la bonne solution", estime le ministre de l'Economie, alors que d'autres professions que les boulangers réclament des aides pour faire face à la flambée des prix de l'énergie. 

 Face à la crise énergique, le gouvernement a multiplié les annonces. "On maintiendra le principe d'un bouclier tarifaire jusqu'à la fin de l'année", a promis mardi Elisabeth Borne, invitée de la matinale de franceinfo. Concernant les impôts, une mesure "ponctuelle" sera "envisageable à la demande des entreprises", a déclaré le ministère de l'Economie. Les petits commerçants en difficulté pourront étaler le paiement de leurs factures d'énergie et certains boulangers devraient pouvoir résilier des contrats sans frais. Retrouvez ici le résumé de toutes les annonces gouvernementales pour aider les PME.

Les métiers de l'industrie et de l'hôtellerie déçus. "Les boulangers ont été entendus, nous pas", a regretté le président de l’Union des métiers de l'industrie et de l'hôtellerie (Umih) en Ile-de-France, Franck Delvaux mardi sur franceinfo. "On va demander un rendez-vous à Bercy car nous voulons bénéficier de la même chose que les boulangers", a-t-il ajouté, tout en qualifiant de "choquante" la différence de traitement.