Énergie : l'entreprise Duralex va mettre sa production en veille cet hiver
Duralex, le célèbre fabricant de verres, ne peut plus faire face aux factures de gaz qui explosent. Son unique usine, à La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), va être mise à l'arrêt et ses salariés placés au chômage partiel à partir de novembre 2022.
Dans son histoire, Duralex a fait face à des obstacles, mais jamais l'entreprise ne s'est brisée. À La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), les 250 salariés de l’entreprise seront en chômage partiel à partir de novembre 2022 jusqu’en février 2023. La faute au prix de l’énergie qui a fait bondir la facture de l’entreprise. Elle a été multipliée par 18. En temps normal, l’énergie représente 5 % du chiffre d’affaires du groupe. Aujourd'hui, elle pourrait atteindre 50 %. Une situation intenable.
"On n'a pas d'autre solution"
"C’est une situation qu’on aurait voulu éviter, mais malheureusement, on n’a pas d’autre solution. On va se préparer pour la reprise", s'inquiète Manuel De Carvahlo, employé de Duralex. Une réunion est prévue le 14 septembre qui portera, notamment, sur la question des salaires versés aux salariés pendant cette période. Depuis le 1er août, la loi indique qu’ils doivent toucher 72 % de leur salaire net. De son côté, la direction, impuissante, assume ce choix pour sauver l’entreprise. "On va essayer de tenir l’entreprise de façon à passer cette épreuve, et on espère qu’en début d’année les prix renaissent et qu’on puisse redémarrer", affirme François Marciano, directeur du site.
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