La crise énergétique ne touche pas que les ménages. La liste des entreprises qui décident de réduire leur production, de mettre leurs salariés au chômage partiel, ne cesse de s'allonger. Dans l'industrie, comme dans les équipements, les annonces de fermetures temporaires ou de baisses de production se multiplient.
À Saint-Junien (Haute-Vienne), le restaurant de Laurent Breuil affiche complet tous les midis. Pourtant, il est inquiet, car sa facture de gaz flambe. Son fournisseur lui a annoncé des tarifs multipliés par dix. Il va donc devoir trouver un peu plus de 44 000 euros par an. Il lui paraît impossible de répercuter cette hausse sur les prix de ses menus. Son fournisseur a mis fin au contrat pour 2023. Désespéré, le restaurateur a écrit au président de la République.
Une énergie parfois indispensable
Une laiterie de Saint Denis de l’Hôtel (Loiret) tourne 24 heures sur 24 alors difficile ici de réduire la consommation d’énergie. En un an, la facture énergétique a plus que doublé. Elle est passée de 10 millions d’euros en 2021 à 22 millions d’euros en 2022. Et pour 2023, la direction prévoit un budget énergétique de 35 millions d’euros. Les entreprises attendent un soutien de l’Etat. Bercy a promis d’élargir les conditions d’accès aux aides pour les entreprises les plus énergivores.
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