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Eoliennes : le gouvernement va nommer un médiateur pour les projets contestés et promet un bridage sonore

Le ministère de la Transition écologique a présenté mardi dix mesures pour encourager le développement de la filière, mais surtout désamorcer les conflits qui l'accompagnent.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une éolienne à Lomont (Haute-Saône), le 29 juillet 2021. (CELIA CONSOLINI / HANS LUCAS / AFP)

Le sujet est hautement polémique, et il s'est invité dans la campagne présidentielle. Pour répondre aux contestations de projets de parcs éoliens en France, la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a présenté mardi 5 octobre une série de mesures (également détaillée sur le site du ministère) qui doivent permettre "un développement maîtrisé et responsable" de cette source d'énergie.

Un poste de "médiateur de l'éolien" doit être créé au sein du ministère, pour intervenir sur les projets les plus contestés. Il pourra être saisi par le préfet, et suggérer des modifications "voire inviter les porteurs de projet à y renoncer s’ils semblent manifestement irréconciliables avec les autres enjeux", notamment la protection "des paysages et de la biodiversité".

Des mesures contre la pollution lumineuse

Dans cette même volonté de concertation, le ministère rappelle qu'il deviendra obligatoire en 2022 de consulter le maire de la commune avant l'implantation d'un projet. Le ministère promet également de publier une feuille de route pour soutenir les projets citoyens.

Par ailleurs, le ministère annonce que les contrôles du bruit causé par les éoliennes seront "systématiques" en 2022, et que des mesures de bridage pourront être mises en place, "pouvant aller jusqu’à la mise à l’arrêt". Les signaux lumineux, eux, seront progressivement orientés vers le ciel et allumés uniquement lors du passage d'avions. Enfin, le gouvernement promet qu'aucun béton ne sera laissé lors du démantèlement des éoliennes.

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