Prix du gaz : des entreprises obligées de stopper une partie de leur activité à cause de factures trop importantes
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La hausse des tarifs de l'énergie fait gonfler les factures des foyers, mais aussi celles des entreprises. Face aux coûts qui s'envolent, certains secteurs préfèrent parfois stopper les machines plutôt que de produire à perte. D'autres s'apprêtent à répercuter ces hausses sur le prix de leurs marchandises.
La flambée du gaz va-t-elle geler certaines lignes de production ? Dans les entreprises, la question pourrait bientôt se poser face à l'envolée des tarifs. À Anvers, en Belgique, les lignes de production d'ammoniac d'une usine ont dû être en partie arrêtées car le gaz coûte trop cher. En France, un site d'acide aminé ne va pas stopper son activité, mais va devoir gérer le surcoût de près d'un million d'euros sur la facture d'énergie.
De 20 à 78 euros le mégawattheure en huit mois
Selon un représentant du secteur, cette situation est intenable. Il craint un arrêt de la reprise. "La demande est élevée certes, mais les possibilités de répercuter les prix sur nos clients sont très limitées, donc ça va provoquer un écrasement très important de nos marges et une situation très préoccupante", explique Nicolas de Warren, président de l'Union des industries utilisatrices d'énergie. Sur les marchés mondiaux, le prix du gaz est passé de 20 euros le mégawattheure à plus de 78 euros aujourd'hui en à peine huit mois.
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