Les salariés de Duralex, en redressement judiciaire, suspendus à la décision du tribunal
Comme tous les matins, mercredi 17 juillet, les 228 salariés de Duralex viennent travailler sans savoir si leur atelier ou leur poste de travail existera toujours dans quelques heures. Dans l’après-midi, le tribunal de commerce d’Orléans devrait désigner le repreneur du célèbre fabricant de verres français. Deux candidats sont privés et prévoient des licenciements. Le troisième projet, une société coopérative (Scop), vient des salariés et garderait tout le monde.
Les employés bientôt fixés sur leur sort
La majorité des salariés sont favorables, certains l’écrivent même sur leur chasuble. "Tous près, tout unis pour réussir à avoir une Scop", affirme Pâquerette Saugrin, adjointe responsable conditionnement et employée depuis 11 ans. "Qui peut sauver Duralex mieux que les employés de Duralex ?", abonde un collègue. Depuis 1945, Duralex fait partie du paysage de La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), et la qualité de ses verres est appréciée dans la commune.
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