Cet article date de plus d'onze ans.

Air France confirme un plan de restructuration à venir

La direction du groupe le dévoilera en septembre, a indiqué le PDG de la compagnie aérienne aux "Echos".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un avion d'Air France sur le tarmac de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle (Val-d'Oise), le 18 juillet 2012. (ALEXANDER KLEIN / AFP)

"Il ne s'agira pas de mesurettes", a indiqué le PDG de la compagnie aérienne dans un entretien publié sur le site du quotidien économique Les Echos. La direction d'Air France va dévoiler en septembre un plan de restructuration, a confirmé Alexandre de Juniac, avec "l'engagement de ne pas procéder à des départs contraints d'ici fin 2014."

Selon le PDG, "il n'y aura pas de départs contraints. Mais il est possible de réduire les effectifs sans cela", a-t-il ajouté, alors que la compagnie entend déjà supprimer 500 équivalents temps plein d'hôtesses et stewards en 2013, via des départs volontaires dans le cadre du plan d'économie Transform 2015. Ce dernier doit permettre de réaliser en trois ans 2 milliards d'euros d'économies, en partie grâce à une efficacité économique supplémentaire de 20%.

"Toutes les pistes seront examinées"

Ce plan de restructuration doit concerner les activités court et moyen-courrier, ainsi que cargo d'Air France. "Nous sommes résolus à régler le sujet, même si leur mise en œuvre [des mesures] s'étalera sur plusieurs années", a assuré Alexandre de Juniac au quotidien économique. "Il y aura de la réduction de coûts et il y aura aussi des évolutions dans nos manières de procéder", a-t-il indiqué, ajoutant que "toutes les pistes, tous les sujets seront examinés".

Les coûts d'escales sont tout particulièrement dans la ligne de mire car, selon le journal, ils sont réputés légèrement plus élevés que ceux de la concurrence. Le PDG a également évoqué la possibilité de transférer des activités vers la filiale low cost Transavia, ou vers la nouvelle compagnie régionale Hop.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.