Alstom : ce que peut faire l'État pour relancer le site de Belfort
En direct depuis l'Élysée, Margaux Manière revient sur les différentes options qui s'offrent à l'État dans le dossier Alstom.
Le site d'Alstom à Belfort (Territoire de Belfort) est menacé de fermeture. Question : que peut faire l'État ? "Avec seulement 20% des droits de vote, l'État est actionnaire minoritaire, ses marges de manoeuvre sont donc limitées", remarque Margaux Manière, en direct depuis l'Élysée, avant d'ajouter : "Ses options ce serait plutôt d'aider le groupe à relancer son activité."
Pas question de vivre un nouveau Florange
Comment ? "Première solution : l'État peut directement commander des Intercités à Alstom. Deuxième solution, l'État peut pousser la SNCF à commander des TGV à Alstom. Problème : on l'a vu récemment, l'État n'a pas toujours la main sur les commandes de la SNCF. L'une de ses filiales à par exemple récemment préféré un concurrent allemand pour 44 locomotives. C'est d'ailleurs la perte de ce contrat qui a précipité l'annonce de la fermeture du site de Belfort." Néanmoins, l'État semble résigner à mener le combat. À quelques mois de la présidentielle, pas question de vivre un nouveau Florange.
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