Le sauvetage du site d’Alstom de Belfort apparaît comme un test pour François Hollande à quelques mois de la présidentielle.
Le gouvernement est sur le pont et François Hollande est en première ligne pour tenter de sauver le site d'Alstom à Belfort. Après une réunion de crise à l'Élysée, ce lundi 12 septembre, le chef de l'État, en déplacement dans les Yvelines cet après-midi, a sommé le gouvernement de tout faire pour doper le carnet de commandes. François Hollande s'implique donc personnellement pour faire pression sur le groupe industriel après l'annonce de l'arrêt de la production à Belfort. Les salariés, eux, restent sceptiques.
"Le site ne fermara pas"
En 2012, les hauts fourneaux de Florange avaient fermé et François Hollande n'avait pas réussi à sauver le site d'Arcelor-Mittal. Alstom devient donc un dossier brûlant à huit mois de l'élection présidentielle. Dans la soirée, Alain Vidalies, le secrétaire d'État aux Transports s'est voulu rassurant : "Belfort restera un site de production dans les mêmes proportions qu'aujourd'hui", a-t-il assuré.
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