Crise du bâtiment : de plus en plus de chantiers à l'arrêt
Ils devaient avoir une école toute neuve à la rentrée : les 240 élèves de l'école primaire d'Iwuy (Nord) vivent leur première récréation en plein chantier. L'entreprise, initialement en charge du gros œuvre, a fait faillite l'an dernier. Il a fallu en trouver une autre, leur école ne sera livrée qu'en avril au mieux. Cet établissement fait partie des milliers de chantiers publics touchés par la crise du bâtiment.
Un retard qui coûte cher
Depuis le début de l'année, 8 900 entreprises du secteur du bâtiment ont mis la clé sous la porte partout en France, un record depuis 2015. Sur un autre projet, l'architecte a dû attendre sept mois pour voir enfin des ouvriers se remettre à l'ouvrage. Un retard qui coûte cher à la commune concernée, alors que les dotations de l'État qu'elle reçoit chaque année n'augmentent pas. Elles sont de 300 000 euros depuis 2017. Cette nouvelle école, le maire y tient, mais il promet qu'il n'augmentera pas les impôts.
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