Les Émaux de Longwy se portent mal
Bicentaire, la faïencerie des Émaux de Longwy cherche un repreneur pour éviter la faillite.
C'est un savoir-faire français qui pourrait disparaitre. Les Émaux de Longwy ne font plus recette. Fondée il y a 217 ans, au nord de la Lorraine, la faïencerie historique cherche désormais un repreneur pour éviter la faillite. En effet, les précieux émaux des faïences peinent aujourd'hui à séduire une clientèle.
Réputées pour leur couleur, ces céramiques sont pourtant uniques au monde. Ici, tout est fait main. "On travaille à peu près comme les ancêtres. Ce n'est pas motorisé, c'est à couteaux", admet Catherine Meneghin, racheveuse. L'émail, un mélange de poudre de verre et de pigments colorés, est apposé sur les pièces. Ici à Longwy, la palette offre plus de 2 000 nuances.
Une centaine de clients
Mais les pièces ont un prix. Entre 200 et plusieurs dizaines de milliers d'euros. Aujourd'hui les Émaux sont endettés et en difficulté. "Il y a dix ans, nous avions 500 clients qui vendaient nos produits, aujourd'hui il ne nous en reste plus qu'une centaine à peu près", déplore Arnold Kostka, président de l'entérprise.
Dans un secteur du luxe très concurrentiel, la société recherche un repreneur pour lui redonner un second souffle.
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