Les groupes Carrefour et Couche-Tard interrompent leurs discussions sur un "rapprochement amical"
Face au veto du gouvernement français, ils "ont décidé de prolonger leurs discussions pour examiner des opportunités de partenariats opérationnels".
Ils renoncent, ou presque. Le français Carrefour et le canadien Couche-Tard ont annoncé samedi 16 janvier avoir "interrompu" leurs discussions sur un "rapprochement amical", après le veto du gouvernement français. Mais les deux groupes "ont décidé de prolonger leurs discussions pour examiner des opportunités de partenariats opérationnels".
Parmi les domaines de coopération envisagés, présentés dans un communiqué commun, "le partage de bonnes pratiques dans la distribution de carburant", "le développement d'achats en commun", le "partage d'expertise et le lancement d'innovations pour améliorer l'expérience client", ou encore "l'optimisation de la distribution de produits sur les géographies communes aux deux groupes".
"On ne cède pas l'un des grands distributeurs français"
"Construire des partenariats innovants est un point clef de la stratégie de transformation de Carrefour", déclare dans cette communication le PDG de Carrefour Alexandre Bompard, pour qui le partenariat avec Couche-Tard "s'inscrit pleinement dans cette stratégie qui nous a déjà permis de retrouver une voie de croissance rentable".
De son côté, le président et chef de la direction de Couche-Tard, Brian Hannasch, estime que "les opportunités opérationnelles avec Carrefour nous permettront d'accomplir notre ambition de devenir un leader mondial de la grande distribution".
Les deux groupes avaient communiqué en milieu de semaine sur des discussions en vue d'un "rapprochement amical", face auquel le gouvernement français a exprimé un veto au nom de "la sécurité alimentaire". "On ne cède pas l'un des grands distributeurs français", avait déclaré vendredi sur BFMTV et RMC le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.