Retour de l'espoir pour les anciennes de Lejaby
Jusqu'ici, ce qui bloquait, c'était les banques. Les carnets de
commande des Atelières - 30 salariés - avaient beau se remplir, impossible de continuer sans
leur soutien. Mais la réunion à Bercy mercredi soir, sous la houlette d'Arnaud Montebourg,
semble avoir eu raison de la réticence des banquiers. A en croire la présidente
fondatrice des Atelières, ils n'ont pas complètement dit oui, plutôt un oui à
90%.
En contrepartie, les couturières de l'atelier de lingerie de
luxe doivent, elles aussi, faire leur preuves, résoudre leurs problèmes de
trésorerie, trouver un modèle de production qui soit viable.
Mais aujourd'hui, disent-elles, elles ont toutes les raisons
d'espérer, la liquidation judiciaire pourrait bien être évitée.
Lancement d'une souscription
Pour mettre toutes les chances de leur côté, elles lanceront à
la mi-journée une souscription, une réponse à tous ceux qui leur ont écrit ces
derniers mois, qu'elles étaient un symbole, de la résistance du savoir-faire
français contre les délocalisations. Avec cet appel aux dons, les Atelières
espèrent ainsi récolter 100 à 150 mille euros.
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