Carrefour : une rémunération choquante
Georges Plassat, ancien patron de Carrefour, va percevoir quatre millions d'euros au titre des bons résultats de l’entreprise en 2017. La rémunération choque l'opinion publique.
Que peuvent penser les Français face à la polémique liée à la clause de non-concurrence de quatre millions d'euros touchée par Georges Plassat, l'ex-PDG de Carrefour ? "Ces considérables rémunérations patronales choquent l'opinion. D'autant plus que le pays est engagé dans une série de réformes accélérées : par la réforme du marché du travail, des efforts sont demandés aux salariés, et des sacrifices sont également demandés aux retraités lorsque l'on augmente la CSG, ou bien aux fonctionnaires lorsqu'on les exhorte à faire des économies, et peut-être bientôt à certains bénéficiaires de l'aide sociale", précise François Langlet
Une politique qui ne produit pas de croissance à court terme
"Le pari d'Emmanuel Macron, c'est que sa politique finira par produire des bénéfices larges sous la forme de croissance et d'emplois supplémentaires. Le problème, c'est qu'aujourd’hui, à court terme, ce tableau d'ensemble peut donner le sentiment que les efforts sont répartis de manière inégale et que certains dirigeants d'entreprise s'affranchissent de la contrainte commune", note encore le journaliste.
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