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Travailler dans une start-up est-il aussi cool qu'on l'imagine ?

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Start-up : un univers impitoyable ?
Start-up : un univers impitoyable ? Start-up : un univers impitoyable ? (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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Arrivées tout droit des États-Unis, les start-up ont une image dorée et seraient des entreprises où il ferait bon travailler. Mais la réalité est parfois loin du paradis pour les employés.

Terminés les costumes-cravates, oubliées les lourdeurs hiérarchiques. Pour beaucoup, les start-up sont synonymes d’un monde meilleur au travail et la réussite à portée de main. La France croit beaucoup en ce modèle. Mais travailler dans une telle entreprise est-il aussi cool qu’on l'imagine ?

Développeur informatique, Nicolas Ramz a connu plusieurs start-up. Toutes ne lui ont pas laissé un bon souvenir. "C’était plutôt cool parce que tout le monde parlait à tout le monde, le patron se mettait à notre niveau, raconte-t-il. Mais quand on partait avant 19h, on se prenait toujours un regard noir de la part des autres employés ou du patron". Et quand sa start-up déménage un dimanche, pas question de ne pas aider : "On avait tous rendez-vous le week-end pour déménager. Comme compensation on avait des viennoiseries…"

"Les frontières entre privé et professionnel sont abolies"

Surdiplomée et trilingue, Mathilde Ramadier fait elle aussi un constat sévère. Auteure du livre Bienvenue dans le nouveau monde : comment j’ai survécu à la coolitude des startups (éd.Premier Parallèle), elle est une lanceuse d’alerte dans le milieu. "On a des tables de ping-pong, un baby foot, un flipper, plein de bonbons, la cuisine, explique-t-elle. Plein d’avantages en nature, des bons repas gratuits, et tout cela c’est vrai que c’est très bien de premier abord, mais quand on y travaille quelques semaines, on se rend compte que l’entreprise devient une sorte de mère nourricière, on ne peut pas en sortir, tout est fait pour que l’on puisse y passer notre vie, et les frontières entre le privé et le professionnel sont abolies."

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