Cet article date de plus d'onze ans.

Vidéo A l'usine Renault de Flins, Hollande n'a pas convaincu

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
DLTFTV_MAM_3072004
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Les rares ouvriers qui ont suivi l'interview de François Hollande estiment qu'il n'a pas écouté leurs revendications.

Comment l'interview du chef de l'Etat, jeudi 28 mars sur France 2, a-t-elle été perçue par les salariés dans les secteurs en crise ? Pour tenter de le comprendre, une équipe de France 2 a interrogé des ouvriers à l'usine Renault de Flins (Yvelines). Ce site est pris dans une "spirale infernale", selon les mots du syndicat Force ouvrière. Pour tenter d'arrêter "l'hémorragie", le syndicat a décidé de signer, avec la direction de Renault, un accord de compétitivité, début mars. Ce texte prévoit le maintien des usines en France en échange d'efforts durables de la part des salariés.

Parmi les ouvriers interrogés avant le lever du soleil, peu ont regardé cet entretien avec David Pujadas. "Le président ? C'est qui celui-là ?" ironise l'un d'entre eux. Un autre regrette que les revendications des ouvriers n'aient pas été assez entendues. "Avec leurs conditions, on ne s'en sortira pas, vu qu'ils parlent tout le temps pour le patronat. Nous, les ouvriers, on est de la merde". Quant à la "caisse à outils" dont François Hollande a parlé jeudi, "elle ne réglera rien en ce qui concerne les salaires et les emplois", selon un représentant syndical.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.