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Renault : deux syndicats acceptent l'accord de compétitivité

Le feu vert de FO et de la CFE-CGC valide le projet qui prévoit le maintien des usines en France en échange d'efforts durables de la part des salariés.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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L'entrée de l'usine Renault de Flins-sur-Seine (Yvelines), le 16 janvier 2013.  (THOMAS SAMSON / AFP)

Après des mois de négociations, FO a emboîté le pas à la CFE-CGC, mercredi 6 mars. Les deux syndicats ont donné leur aval au projet d'accord de compétitivité de Renault, un texte qui prévoit le maintien des usines en France en échange d'efforts durables de la part des salariés. Les deux organisations représentent respectivement 15,6% et 29,7% des voix aux élections professionnelles, soit plus que les 30% de voix requis. Leur feu vert permet donc de valider le projet d'accord

"Nous allons signer l'accord considérant qu'il vaut mieux qu'une régression programmée. Il vaut mieux prendre le risque d'un avenir que de ne pas avoir d'avenir du tout", a expliqué Laurent Smolnik, délégué central FO. "Il fallait arrêter l'hémorragie et sortir de la spirale infernale dans laquelle étaient des sites comme Douai, Sandouville, et Flins", trois sites de production en sous-charge et à l'avenir incertain.

Pas de plan social

Renault avait lancé à l'automne des négociations avec les quatre syndicats représentatifs (CFE-CGC, CGT, CFDT et FO) pour rendre ses usines françaises plus rentables. La direction a régulièrement répété qu'en cas d'accord, elle s'engagerait à ne pas fermer de sites en France et à ne pas recourir à un plan social malgré les 8 260 suppressions de postes prévus d'ici fin 2016.

En contrepartie, les quelque 44 600 salariés du constructeur doivent notamment accepter de travailler plus longtemps et de voir leurs salaires gelés en 2013. Le projet d'accord doit encore être présenté en comité central d'entreprise le 12 mars avant d'être signé par les syndicats.

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