Fermeture annoncée de Freescale à Toulouse : 1.000 emplois menacés
Ce sont environ 1.000 emplois qui pourraient disparaître avec la fermeture annoncée de la quasi-totalité du site toulousain de Freescale d'ici fin 2011. Une fermeture annoncée hier soir hier soir lors d’un CE exceptionnel par la direction du fabricant américain de composants électroniques.
Le groupe a indiqué avoir d'ores et déjà engagé une procédure de consultation du comité d'entreprise de son site toulousain, seul site de production en France de Freescale, qui emploie également une cinquantaine de personnes à la direction des ventes à Saclay, en banlieue parisienne.
"Nous allons avoir une première réunion, entre la direction et les syndicats, de négociation d’un nouvel accord de méthode, vendredi à 14h30 ", annonce la CGT sur son site, précisant que quelque 1050 emplois sont concernés, "sans compter les sous traitants".
Freescale produit des semi-conducteurs destinés aux marchés de
l'automobile et des télécommunications. Dans le cadre d'un plan de restructuration, le groupe américain a prévu la suppression des sites produisant des tranches de silicium de 150 millimètres de diamètre, jugés trop peu économiques à fabriquer.
Outre l'usine de Toulouse, le site de Sendai, au nord du Japon, est également menacé de fermeture. Freescale estime le coût de la fermeture des deux sites à 200 millions de dollars. Les économies annuelles réalisées devraient tourner autour de 100 millions de dollars, selon le fabriquant.
Cécile Mimaut, avec agences
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