Mobilistation contre l'austérité : 32 000 personnes ont défilé à Paris, selon la police

France Télévisions
Publié Mis à jour
Des manifestants contre l'austérité, le 9 avril 2015 à Perpignan. (  MAXPPP)

Selon la CGT, la mobilisation a réuni 300 000 personnes, dont 120 000 à Paris.

Ce qu'il faut savoir

Dire "stop à l'austérité" et au blocage des salaires : les salariés du privé et du public ont défilé, jeudi 9 avril, à l'appel de quatre syndicats - CGT, FO, FSU, Solidaires - à une grande manifestation nationale à Paris et à des arrêts de travail. Des milliers de personnes (32 000  selon la police et 120 000 selon les syndicats) se sont déplacées dans les rues de la capitale et en régions pour faire entendre leurs revendications.

• Philippe Martinez et Jean-Claude Mailly en tête du cortège à Paris. Les leaders de la CGT et de Force ouvrière étaient réunis pour battre le pavé de la capitale, à l'occasion d'une grande manifestation. Parmi les slogans scandés par les manifestants, on pouvait entendre "Hollande, Valls, Macron, au service des patrons, travailleurs, il faut qu'on l'ouvre" ou encore "Aucun soutien à ce gouvernement au service des patrons".

• Plus de 80 défilés en régions. Parmi les cortèges les plus fournis, Marseille (7 000 manifestants selon la police), Bordeaux (10 000 selon la CGT, 4 700 selon la police), Lyon (7 000, selon les organisateurs, 4 200 selon la police), Toulouse (8 000 selon les organisateurs, 4 000 selon la police), Nantes (3 000 selon la police), Rouen (5 000 selon les organisateurs, 2 800 selon la police) ou Rennes (2 200 selon la préfecture). 

• Peu de perturbations dans les transports. Hormis dans le ciel, où l'appel à la mobilisation télescope un mot d'ordre lancé par le premier syndicat de contrôleurs aériens, le trafic était normal sur le réseau RATP.

Des écoles plus perturbées. Près d'un quart (24%) des enseignants des écoles maternelles et élémentaires avaient en revanche cessé le travail jeudi dans le cadre de cet appel à la mobilisation, un taux qui grimpe à 50% à Paris et en Seine-Saint-Denis, selon les estimations du SNUipp-FSU, principal syndicat des professeurs des écoles.