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La Rochelle : poursuivie par des grévistes, Agnès Buzyn écourte sa visite des urgences

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Contestée par des grévistes, Agnès Buzyn écourte sa visite des urgences
Contestée par des grévistes, Agnès Buzyn écourte sa visite des urgences Contestée par des grévistes, Agnès Buzyn écourte sa visite des urgences (Soir 3)
Article rédigé par France 3
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De passage à l'hôpital de La Rochelle samedi 13 juillet, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a terminé précipitamment sa visite, à cause  de grévistes.

Agnès Buzyn ne s'attendait peut-être pas à un accueil aussi hostile. La ministre de la Santé s'est rendue à l'hôpital de La Rochelle (Charente-Maritime) pour rencontrer le personnel de l'établissementUn tiers des services d'urgence sont actuellement en grève mais, soumis à un service minimum, continuent de travailler. "On est en colère mais on est là pour soigner. On est révolté de ce système de soins qui ne va plus", s'insurge Cécile Valier-Brasier, agent des services hospitaliersau CHU de La Rochelle.

Des primes proposées par le gouvernement

 La grève a débuté en mars à l'hôpital Saint-Antoine de Paris avant de se propager à tout le pays. Les grévistes dénoncent les violences dont sont victimes les soignants ainsi que le manque de lits. Agnès Buzyn tente de répondre à ces requêtes. "J'ai pris des mesures d'urgence pour les aider cet été à recruter du personnel. J'ai également pris en compte la difficulté spécifique du travail aux urgences lié à la lourdeur de la charge, aux incivilités en créant la prime de risque qui va leur être donnée ce mois-ci", annonce-t-elle. 

En effet, une prime de risque mensuelle de 100 euros net pour les urgentistes et une autre de 100 euros brut pour les infirmiers qui accepteraient d'étendre leurs compétences, sont prévues. Des propositions qui n'ont pour le moment pas convaincu les manifestants, présents en nombre ce jour-là. Face à leur virulence, la ministre a été forcée d'écourter sa visite. 

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