Réforme des retraites : "Il n'y a plus aucune raison que la grève se poursuive", estime Elisabeth Borne
A Paris, toutes les lignes de métro, ainsi que le RER A et B, vont rouler... mais seulement durant une partie de la journée, indique la RATP.
Ce qu'il faut savoir
La grève continue, malgré la concession du gouvernement. Dimanche 12 janvier, de nombreux secteurs sont encore en grève en France, contre l'avant-projet de réforme des retraites. Dimanche soir, le Premier ministre Edouard Philippe sera l'invité du JT de 20 heures de France 2, au lendemain de l'annonce du retrait provisoire de l'âge pivot.
• "Il n'y a plus aucune raison que ce mouvement de grève se poursuive", a estimé sur BFMTV la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne, au lendemain du retrait de l'âge pivot de 64 ans proposé par le Premier ministre aux partenaires sociaux.
• "Il n'y a plus de réforme" des retraites, a jugé le président du Sénat. "Le compromis n'est pas l'abandon, mais nous sommes pas loin de l'abandon", a ajouté Gérard Larcher sur CNews. Il a regretté la "faute originelle" du gouvernement, qui a décidé "de ne pas parler de l'âge légal" de départ à la retraite, que LR propose de reporter à 65 ans.
• La secrétaire confédérale de la CGT voit dans la conférence un "marché de dupes". Céline Verzeletti reproche sur franceinfo la "malhonnêteté intellectuelle" du gouvernement qui "verrouille" les négociations de la future conférence de financement du système de retraites.
"C'est quand même un recul que nous obtenons par la mobilisation et ça ne peut que nous encourager", analyse le secrétaire général de Force ouvrière. Yves Veyrier se dit sur franceinfo "dubitatif" sur l'annonce du retrait temporaire de l'âge d'équilibre, car "l'âge d'équilibre à 64 ans en 2027 sera bien là (…) par contre il retire l'accélération du processus temporairement".