La grogne des CRS contre la fiscalisation de leurs primes de déplacement
En marge des manifestations contre la réforme du Code du travail, les CRS ont également exprimé leur mécontentement. Ils sont plus de 2 000 à avoir consulté un médecin pour obtenir un arrêt maladie.
En déplacement à Marseille hier, jeudi 21 septembre, Emmanuel Macron a eu affaire à des gendarmes au lieu de CRS pour assurer sa sécurité. N'ayant pas le droit de grève, plus de 2 000 CRS se sont mis en arrêt maladie hier. Ils dénoncent une dégradation de leurs conditions de travail depuis l'instauration de l'État d'urgence, mais redoutent surtout que leurs primes de déplacement de 39 euros par jour deviennent imposables. "On nous avait promis de nous l'augmenter et en fin de compte pour l'instant, ce qui nous est amené par l'administration, c'est : 'on va vous pélever des prélèvements sociaux dessus", déplore Frédéric Caumartin, syndicat Alliance-Police.
Du matériel vieillissant et insalubre
Autre raison de leur colère : un matériel vieillissant et insalubre. "Les hébergements comportent soit des puces, des punaises, des conditions d'hygiène totalement inacceptables", ajoute également un CRS au micro de France 2. Pour faire valoir leurs revendications, les secrétaires généraux des principaux syndicats sont reçus ce matin par le ministre de l'Intérieur.
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