Sans détours : 24 heures en compagnie des pompiers de Miramas
Reportage au cœur des pompiers de Miramas (Bouches-du-Rhône). Mardi 15 octobre, les pompiers de toute la France descendront dans la rue pour exprimer un malaise qui grandit.
C'est une caserne de pompiers comme un peu partout en France. Les soldats du feu sont trop souvent sollicités pour rien ou sont pris pour cible. Le moral des troupes est sérieusement atteint. Les pompiers doivent partir en intervention : ils ont été appelés pour un incendie. En quelques secondes, le camion part en intervention, à la recherche du départ de feu signalé. C'était en fait une fausse alerte, comme souvent.
Les pompiers sont en grève depuis trois mois
Les interventions sans gravité s'enchaînent. Tout d'un coup, la tension monte : une urgence vitale. Un homme de 82 ans est tombé sur la tête dans un immeuble. Les pompiers stoppent l'hémorragie et procèdent aux premiers secours. La victime ne sera pas déplacée, en attendant l'arrivée du médecin urgentiste. Durant une heure, pompiers et urgentistes vont travailler main dans la main. Depuis trois mois, les pompiers sont en grève, mais, comme les urgentistes, ils restent en poste pour porter secours. Leur mouvement est donc quasi-invisible.
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