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Vidéo Les routiers continuent de bloquer des sites industriels pour leur deuxième jour de grève

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Les routiers continuent les blocages des sites industriels au deuxième jour de grève (FRANCE 3)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

A Lyon (Rhône), Rennes (Ille-et-Vilaine) et Bordeaux (Gironde), opérations escargot et bouchons cumulés ont perturbé le trafic dans les zones industrielles et portuaires.

Les routiers en sont à leur deuxième jour de blocages et de barrages filtrants sur différents sites industriels, mardi 20 janvier, dans différentes villes de France. Les négociations salariales qui ont débuté avec le patronat à Paris leur donnent l'occasion de maintenir la pression. Le bras de fer entre syndicats et patronat est toujours à l'ordre du jour, un mois et demi après l'échec de la dernière séance des négociations annuelles. Les employés du secteur réclament une revalorisation de leur salaire, mais aussi un 13e mois, une meilleure gestion des fins de carrière...

A Lyon (Rhône), les grévistes se sont fait déloger par la police du port Edouard-Herriot, qu'ils occupaient depuis 4h30, selon la CGT. Une opération escargot a provoqué jusqu'à 20 kilomètres de bouchons cumulés sur la rocade à Rennes (Ille-et-Vilaine). Et à Bordeaux (Gironde), c'est une zone industrielle du nord de la ville (Bruges) qui était bloquée par quelque 70 camions depuis l'aube. Les bretelles d'accès ont été fermées dans les deux sens.

Pas de marges de manœuvre, selon le patronat

La Fédération patronale des transports routiers (FNTR) affirme ne pas avoir "les marges de manœuvre suffisantes" pour répondre aux revendications. Faux, rétorquent les syndicats, qui mettent en avant les aides publiques octroyées aux entreprises via le pacte de responsabilité et le crédit d'impôt compétitivité emploi, ou encore la baisse des prix du carburant.

Les fédérations patronales ont proposé de revaloriser de 2% les salaires les plus bas de la convention collective, et de 1% ceux des cadres et agents de maîtrise, loin des 5% réclamés par le camp adverse, a-t-on appris de sources syndicales. La CFDT, qui n'appelle pas à la grève, partage le constat du patronat.

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