Bordeaux : les pavillons de banlieue séduisent de plus en plus
Lassés par les deux confinements et la flambée immobilière, de plus en plus d'habitants quittent les centres-villes devenus trop chers et irrespirables. Résultat : les pavillons de banlieue ont de nouveau la cote, comme à Bordeaux.
Quitter Bordeaux (Gironde) et laisser derrière soi son centre historique, pour aller s'installer rive droite, en banlieue, à Cenon, avec ses cités populaires et ses petits pavillons : Eloise et Aurélien Brinaceau l'ont fait. Ils ont élu domicile il y a cinq ans dans une maison de 110 mètres carrés sur deux étages, avec jardin. "C'est super agréable, et c'est vrai que surtout cette année, qui était un peu particulière avec le confinement, je vous avoue que quand on a un petit coin de verdure comme ça à l'extérieur, ça fait tout de suite la différence", confie Aurélien Brinaceau.
Des économies de loyer
Les économies de loyer sont, quant à elles, substantielles. "Ça coûte aussi assez cher, le centre de Bordeaux. Ici, c'est quand même beaucoup moins cher. Pour la même chose, on aurait un T2, T3, peut-être, à Bordeaux, sans extérieur", témoigne Eloise Brinaceau-Roch. Un peu plus loin, sur les collines de Cenon, dans une cité ouvrière des années 50, la plupart des maisons ont été rachetées par de jeunes couples bordelais. Pourtant, cette banlieue ne faisait rêver personne. Mais ces nouveaux habitants y ont trouvé des avantages : ici, tout le monde se connaît, et les enfants du quartier jouent librement dans un jardin partagé.
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