Mal-logement : les militants qui occupaient un bâtiment vacant à Paris évacués par la police
La police a évacué dimanche soir à Paris un bâtiment vacant investi par des militants.
La police a évacué "dans le calme" dimanche 26 février les personnes qui occupaient un bâtiment de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris depuis deux jours.
Dans l'après-midi, le collectif "Nos droits contre leurs privilèges" assurait que près de 400 personnes occupaient les lieux. Selon la préfecture de police, ils étaient 85 personnes à l'intérieur du bâtiment à 15h.Vers 20h30, "l'évacuation était presque terminée", affirme un porte-parole de la préfecture de police, qui assure que celle-ci s'est déroulée sans heurts.
La police est entrée dans le bâtiment #nosdroits pic.twitter.com/kvcvW25ELw
— Aurélien (@aurelienb93) 26 février 2017
Interpeller les candidats à la présidentielle
L'immeuble, situé dans le Xe arrondissement de la capitale, près de la Place de la République, était "vacant depuis plusieurs années", selon un porte-parole du Droit au logement. Le but de cette "réquisition" était de mettre à l'abri près de 200 personnes mal logées, mais aussi d'ouvrir un "local de campagne".
Le collectif souhaitait faire de cette occupation un "lieu d'échange et d'interpellation des candidats à l'élection présidentielle" et porter "la parole des pauvres et des plus démunis" dans la campagne électorale. Il appelait tous les citoyens et les représentants des partis politiques à venir y débattre des moyens de résorber la précarité et le mal-logement.
Franchement, beau, grand et vide comme ça, il méritait qu'on l'occupe notre nouveau QG au centre de Paris !! #NosDroits pic.twitter.com/GvclvKVLiC
— NosDroits.org (@nosdroitsorg) 26 février 2017
Le collectif "Nos droits contre leurs privilèges" a été lancé le 13 février par une quarantaine d'associations, de syndicats et d'organisations, dont AC lefeu, Attac, la CNT, le planning familial, le MRAP, Osez le féminisme, Sud ou encore le Syndicat de la magistrature.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.