Impôts à la source : les centres d'appel en surchauffe
Après trois ans d'hésitation, le prélèvement à la source est lancé depuis le 1er janvier. Une réforme à haut risque pour l'exécutif. Le ministre des Comptes publics sera en déplacement tout le mois de janvier dans plusieurs centres des impôts.
Depuis l'entrée en vigueur, le 1er janvier, du prélèvement à la source, les centres des impôts sont submergés d'appels. A Nancy (Meurthe-et-Moselle), mercredi 2 janvier, le téléphone ne cesse de sonner, plus de 900 appels. Pour la première fois, les contribuables peuvent modifier leur taux d'imposition en fonction de leurs revenus. Certains ont de bonnes surprises. "On n'a pas d'impôts à payer ? Pour une fois, on a une bonne nouvelle", répond un contribuable au téléphone. "Ça n'arrête pas, c'est le rush. Beaucoup de questions sur les changements de situations de famille, les baisses de revenus", souligne une employée du centre des impôts.
38 millions de contribuables
Branle-bas de combat pour les agents des impôts, et opération communication pour Gérald Darmanin. Le ministre de l'Action et des Comptes publics n'hésite pas à prendre le combiné pour montrer que tout fonctionne. "Chacun constate que les choses fonctionnent, que les agents des finances publiques sont au rendez-vous, que le site n'a pas bugué, que tout le monde a pu travailler et que la République fonctionne ce matin", a-t-il déclaré. Dans les jours qui viennent, 38 millions de contribuables vont découvrir le prélèvement à la source.
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