Comment PSA a réussi son retour en force
Lundi 6 mars, PSA a annoncé être parvenu à un accord avec General Motors afin d'acquérir sa filiale automobile européenne (Opel et Vauxhall) pour la somme d'1,3 milliard d'euros. Comment PSA est revenu au sommet ? Décryptage de Jean-Paul Chapel.
La résurrection de PSA tient à trois clés. La première, l'intervention de l'État. "En mars 2014 le gouvernement sauve l'entreprise de la faillite et entre au capital à hauteur de 14 % à égalité avec le chinois Dongfeng", rappelle Jean-Paul Chapel. 800 millions d'euros d'argent frais investis au bon moment : aujourd'hui, l'action a doublé de valeur et l'État recevra 50 millions d'euros de dividende cette année. La deuxième clé, c'est la réduction des coûts : "17 000 poste supprimés en quatre ans et deux accords de compétitivité."
La stratégie payante de Carlos Tavares
PSA a monté en gamme, en passant de la 307 à la DS. Depuis son arrivée à la tête du groupe, Carlos Tavares mise sur le haut de gamme. "En rachetant Opel, il confirme sa stratégie, conclut le journaliste : les clients son prêts à payer un peu plus pour une marque allemande, symbole de fiabilité".
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