Entreprises : les accords de compétitivité signés en France
En plateau, la journaliste de France 2 Christelle Méral fait le point sur les accords de compétitivité signés dans les entreprises en France.
L'usine de Hambach (Moselle) va produire la première Mercedes made in France. Avec cet investissement, le groupe allemand tient donc ses engagements. Une promesse qui fait suite à un accord de compétitivité. L'entreprise s'était engagée à maintenir son activité et l'emploi en échange de flexibilité ou de modération salariale. Et des accords de ce type ont été signés dans une trentaine d'entreprises en France depuis 2015. "Selon l'institut supérieur du travail, c'est plutôt positif. Les entreprises sont devenues plus compétitives. En revanche, bilan plus mitigé côté salariés. Ils conservent leur emploi, mais la méthode est parfois jugée brutale et ces accords peuvent entrainer des divisions au sein du personnel", rapporte la journaliste de France 2 Christelle Méral.
Des succès et des échecs
Mais à la clé parfois, des succès. "Deux tiers de ces accords signés concernent des grands groupes, parfois des fleurons français qui aujourd'hui vont bien, certains même très bien. Renault, PSA, l'équipementier automobile Valéo ou encore les chantiers navals de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique)", détaille la journaliste en plateau. Parmi les échecs : l'usine Mahle Behr en Alsace, spécialisée dans les climatiseurs pour automobile. Les salaires avaient été gelé avec un jour de RTT en moins, contre le maintient de l'activité, mais cela n'a pas suffi face à la concurrence étrangère.
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