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Vidéo Ford Blanquefort : Philippe Martinez demande au gouvernement de "réquisitionner" l'usine

Publié Mis à jour
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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Alors que l'usine Ford de Blanquefort, en Gironde, est menacée de fermeture, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a appelé lundi sur France Inter le gouvernement à la "réquisitionner".

Invité de France Inter lundi 28 janvier, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a appelé le gouvernement à "réquisitionner" l'usine Ford de Blanquefort (Gironde), menacée de fermeture.

"Ford a bénéficié d'aides publiques colossales"

"Cela fait trois semaines que j'ai demandé officiellement au gouvernement non pas de la racheter mais de la réquisitionner. Pourquoi la racheter ? Ford a bénéficié d'aides publiques colossales. L'usine est déjà payée, je pense, deux ou trois fois, donc il faut la réquisitionner. (…) L'usine, elle est payée depuis des années, donc on la prend. Et Ford va mettre ses billes ailleurs", a lancé le numéro 1 de la CGT, alors que la Direction régionale des entreprises de la concurrence de la consommation du travail et de l'emploi (Direccte) doit annoncer lundi si elle valide ou non le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) de Ford. 870 emplois sont dans la balance.

"Il faut durcir la loi Florange"

"Ce n'est pas plus difficile que ça : c'est prolonger et durcir la loi Florange" qui contraint les entreprises d'au moins 1 000 salariés à chercher un repreneur avant toute fermeture d'établissement. "Je la connais bien cette usine. Il y a quelques années, elle avait plus de 1 000 salariés, et petit à petit, on l'a baissée en-dessous du seuil des 1 000, et maintenant la loi Florange ne s'applique pas. Mais il faut durcir la loi Florange", a estimé le secrétaire général de la CGT.

"Il y a un repreneur, en plus", a souligné Philippe Martinez. Ford a refusé en décembre une offre de reprise de la société franco-belge Punch-Powerglide, pourtant appuyée par l'Etat et les syndicats. Une offre qui porterait sur environ 400 emplois.

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