GM&S : la délégation syndicale retourne à Bercy cet après-midi
Les salariés de GM&S à La Souterraine ont menacé de brûler le site, mardi, suite à l'échec selon eux, des négociations avec le ministère de l'Economie. Une délégation syndicale de l'entreprise est attendue à Bercy cet après-midi.
La rencontre entre une délégation syndicale de GM&S à La Souterraine, dans la Creuse, et des représentants du ministère de l'Economie, reprend mercredi 28 juin, à 16h, après avoir été interrompue par la nuit, rapporte France Bleu Creuse.
Mardi, les salariés, ont menacé de brûler le site en déclenchant des feux de pneus dans les bâtiments. Ils ont ensuite passé la nuit sur place.
#Creuse #Automobile ouvriers GM&S occupent leur usine. Nouveau feu de pneus à l'entrée. Attente négociations à #Bercy pic.twitter.com/cz3t9uCsPr
— France Bleu Creuse (@FBCreuse) 27 juin 2017
Les salariés de GM&S protestent contre l'échec, selon eux, des négociations au ministère de l'Economie, qui n'approuve pas la demande de prolongation de la période d'observation, et l'augmentation des indemnités supra-légales en cas de licenciement.
"10 millions d'euros pour moderniser" l'entreprise
Le tribunal de commerce de Poitiers doit se prononcer vendredi 30 juin sur l'avenir de GM&S à la Souterraine, menacé de liquidation judiciaire. Mardi, les constructeurs automobiles PSA et Renault, principaux clients du sous-traitant, ont promis "d'investir 10 millions d'euros pour moderniser" l'entreprise.
Dans un communiqué, le ministre de l'Economie affirme par ailleurs que Carlos Ghosn (Renault) et Carlos Tavares (PSA) lui ont "confirmé le montant de commandes sur lequel ils s'étaient engagés", soit "respectivement 12 millions d'euros annuels pour PSA et 10 millions d'euros annuels pour Renault".
Il a également convenu avec le président de la région Nouvelle Aquitaine, Alain Rousset, "de poursuivre leurs efforts pour accompagner la restructuration du site après les décisions déjà prises en commun sur la dépollution du site et sur les loyers des bâtiments industriels".
Pour Bruno Le Maire, "ces nouveaux éléments doivent permettre à l'entreprise GMD, unique potentiel repreneur identifié à ce stade, de finaliser son offre".
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