Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais renaît de ses cendres
Classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco, le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais entame sa résurrection, après avoir longtemps souffert de son image.
Ils sont les emblèmes du bassin minier : les terrils, aujourd'hui classés au patrimoine mondial de l'humanité au même titre que la muraille de Chine ou les pyramides d'Égypte. Pour Jean-François Caron, qui a porté le projet, cette aventure a été l'équivalent d'une ascension de l'Everest. C'était il y a cinq ans : une sacrée reconnaissance. "C'était une première, c'était le premier bassin minier classé au monde. Parce que c'est l'idée que, pour l'Unesco, dans l'histoire de l'humanité, il y a l'histoire des empereurs, des grands temples mais l'histoire de l'humanité est aussi faite avec des gens humbles", estime-t-il.
Valorisation de la culture ouvrière
Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais à l'Unesco, c'est la reconnaissance d'un paysage culturel vivant. Parmi les biens classés : les terrils, mais aussi des chevalements, des gares, cités minières, églises ou monuments. Au total, 353 sites qui racontent le pays minier et sa culture ouvrière. Ça fait cinq ans que le bassin minier a été reconnu par l'Unesco. Même si les retombées ne sont pas encore spectaculaires, le mouvement est lancé : sortir de l'ombre des années charbon pour se réinventer dans la lumière.
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