Le gouvernement commande à Airbus 169 hélicoptères pour les forces armées, un contrat de 10 milliards d'euros
Les livraisons de ces 169 hélicoptères H160M Guépard, destinés aux forces armées, débuteront en 2027, soit plus de cinq ans après cette commande.
Un contrat XXL de 10 milliards d'euros entre l'Etat et Airbus : le gouvernement a officialisé mercredi 22 décembre la commande au groupe industriel de 169 hélicoptères H160M Guépard destinés aux forces armées. Ces appareils "seront répartis entre l'armée de Terre (80), la marine nationale (49) et l'armée de l'Air et de l'Espace (40)" pour des livraisons débutant en 2027, comme l'a précisé le ministère des Armées dans un communiqué. Ils remplaceront des hélicoptères Gazelle, Alouette III, Dauphin, Panther et Fennec, dont certains sont en service depuis plus de quarante ans.
Onze appareils supplémentaires ont également été commandés, dont dix H160 pour la gendarmerie nationale, une commande "décidée dans le cadre du plan de soutien à l'industrie aéronautique, pour un montant de plus de 200 millions d'euros". Ce contrat avait déjà été évoqué par le gouvernement. Le onzième est destiné à la direction générale de l'armement "pour assurer les essais en vol de mise au point, de qualification des équipements et des futurs systèmes d'armes", selon le ministère.
Une commande avancée d'un an par Florence Parly
Attendue de longue date et prévue par la loi de programmation militaire 2019-2025, la commande de 169 appareils pour les forces armées devait initialement être passée en 2022. Mais la ministre des Armées, Florence Parly, avait annoncé en 2019 avoir décidé de l'avancer d'un an.
Le choix du H160M, développé à partir du H160, récent appareil civil d'Airbus Helicopters, comme base technique de la plateforme unique du programme Hélicoptère interarmées léger (HIL), était déjà connu depuis 2017. Cette commande de 169 Guépard, "dont les 30 premiers en tranche ferme, s'inscrit dans un marché global de dix milliards d'euros" qui comprend, outre le développement et la livraison des appareils, "la fourniture du système de soutien et de formation" et "le maintien en condition opérationnelle pendant dix ans", selon le ministère.
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