Portugal : à la découverte de la filière du liège
Au milieu des collines de chênes, écrasés par la chaleur de l’été, une vingtaine d’ouvriers sillonnent le terrain et s’affairent autour d’arbres bien choisis. Si le Portugal règne aujourd’hui en maître sur le marché mondial du liège, c’est grâce aux chênes du Montado, sculptés depuis plusieurs siècles. Conceição Santos Silva, ingénieure forestière, veille à ce que chaque arbre ait le temps de se régénérer entre chaque coupe.
Une usine française
Les plaques d’écorces sont ensuite rassemblées et prennent la direction d’une commune voisine pour être entreposées sur une immense plateforme. "Tout le liège récolté cet été va rester entreposer pendant au moins neuf mois pour sécher, avant d’être envoyé dans le nord du Portugal […] pour être transformé", explique le journaliste Julien Cholin.Il faut parcourir 260 kilomètres pour atteindre l’usine d’un groupe français, installé au Portugal. Les écorces sont nettoyées avant d’être triées. Fernando Silva est chargé de vendre aux plus grands vignobles du monde des bouchons, extraits directement des lamelles de liège. Les bouchons sont ensuite sérigraphiés et contrôlés.
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