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Inflation : les banques françaises acceptent de plafonner leurs tarifs pour 2023

La hausse des tarifs bancaires sera plafonnée pour l'année 2023, et des mesures pour les clients fragiles ont été annoncées en lien avec le ministère de l'Economie.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
Une femme utilise sa carte bancaire sur un distributeur de billets (illustration). (ADRIEN FILLON / HANS LUCAS)

Un geste pour le pouvoir d'achat. Le secteur bancaire français et le ministre de l'Économie ont annoncé, mardi 13 septembre, un plafonnement à 2% de la hausse des tarifs bancaires l'an prochain, comme le souhaitait Bercy. "Toutes les banques ont pris l'engagement de ne pas augmenter leurs tarifs bancaires de plus de 2% sur l'année 2023", a déclaré Bruno Le Maire lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion avec les responsables du secteur.

Cette mesure est décrite comme "un bouclier sur les frais bancaires" par le ministre de l'Economie, fait écho au bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement pour contenir la hausse des factures d'énergie"L'ensemble de la profession bancaire a décidé une politique de modération forte de ses tarifs", a de son côté souligné Laurent Mignon, patron de BPCE et actuel président de la Fédération bancaire française (FBF), l'organisation professionnelle du secteur. Chacune des banques annoncera en temps voulu ses tarifs.

Une baisse des frais pour les plus fragiles

Les banques se sont par ailleurs engagées à ramener les frais bancaires maximum pour les publics fragiles de 3 euros à 1 euro par mois. La mesure vise à limiter la hausse du coût de la vie pour les ménages. Face à une inflation forte, 5,8% sur un an au mois d'août selon la dernière estimation provisoire de l'Insee, le gouvernement avait invité les entreprises, en mesure de le faire, à un geste en faveur du pouvoir d'achat des français.

Avec des profits records en 2021, le secteur bancaire s'est rapidement retrouvé dans le viseur de Bercy. BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, BPCE et le groupe Crédit Mutuel ont engrangé à eux cinq plus de 30 milliards d'euros de bénéfice net. Une tendance qui devrait se poursuivre d'ici la fin de l'année 2022.

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