La plongée des Bourses : jusqu’où ?
La Bourse de Paris affichait à mi-séance une forte baisse avec un recul de 5% du CAC-40, le Footsie à Londres chutait de près de 4% et le Dax de Francfort de plus de 5%.
Dans l'après-midi, ce sont les places en Amérique du Sud qui ont ouvert en chute : -4,64% à Buenos Aires, -6% à Sao Paulo.
Auparavant les places asiatiques avaient elles aussi terminé sur des baisses conséquentes : de près de 4% à Tokyo et de plus de 5% à Hong Kong. Cette baisse généralisée traduit, selon les professionnels, la déception des investisseurs vis-à-vis du plan annoncé vendredi par le président américain George Bush pour soutenir l'économie face à la crise financière et immobilière et à la chute de confiance des consommateurs.
Le Bourses d'Asie ont également subi une nouvelle dégringolade généralisée, les investisseurs se montrant déçus par le plan de relance de 140 milliards de dollars proposé vendredi par le président américain George W. Bush et craignant le pire pour l'économie des Etats-Unis. Les principales places asiatiques, qui étaient déjà fermées pour le weekend lors de l'annonce du plan Bush, ont chuté encore plus lourdement que Wall Street, où le Dow Jones avait cédé vendredi 0,49% et le Nasdaq 0,29%. Les marchés américains étaient fermés aujourd'hui, jour férié aux Etats-Unis.
Selon la presse américaine, l'une des mesures phares serait une remise d'impôts pouvant aller jusqu'à 800 dollars par personne. "Les réactions du marché au train de mesures économiques sont neutres dans le meilleur des cas, et au pire négatives. L'étendue du plan est plus limitée qu'espérée et la plupart des investisseurs attendent de connaître le détail des mesures", a commenté Conita Hung, économiste chez Delta Asia Securities à Hong Kong. Stuart Smith, de chez Bell Potter Securities à Sydney, conseillait toutefois à ses clients de rester stoïques et d'attendre la fin de la tempête. "Ce genre de situation ne se produit qu'une fois tous les dix ans environ, il faut s'accrocher et tenir bon. Mais le marché finit toujours par remonter et par battre de nouveaux records", a-t-il philosophé.
Caroline Caldier avec agences
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.