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La réunion des ministres de l'Agriculture du G20, premier du genre, a lieu jeudi à Paris sous présidence française

Un accord sur le renforcement de la régulation des marchés agricoles a été trouvé par les ministres des 20 économies les plus puissantes du monde.Le secrétaire US à l'Agriculture Tom Vilsack a annoncé un "consensus" au sein des grands pays industrialisés et émergents pour lutter contre la volatilité des prix agricoles pour éviter d'autres crises.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Champ de blé, avec coquelicot (AFP/MYCHELE DANIAU)

Un accord sur le renforcement de la régulation des marchés agricoles a été trouvé par les ministres des 20 économies les plus puissantes du monde.

Le secrétaire US à l'Agriculture Tom Vilsack a annoncé un "consensus" au sein des grands pays industrialisés et émergents pour lutter contre la volatilité des prix agricoles pour éviter d'autres crises.

Un éventuel compromis devrait porter sur cinq points comme l'augmentation de la production mondiale, la transparence sur le niveau des stocks mondiaux, la coordination des politiques en cas de crise, les aides aux pays pauvres et la régulation des marchés agricoles.

Certaines questions font l'unanimité, c'est le cas de la nécessité d'augmenter la production mondiale. D'autres se heurtent aux réticences de grands pays producteurs et exportateurs comme les Etats-Unis, la Chine, le Brésil, l'Inde et l'Australie. C'est le cas du tableau de bord sur les stocks, qui rencontre l'opposition de la Chine et de l'Inde. Les deux grandes puissantes émergentes estiment que les informations sur le niveau de leurs stocks sont stratégiques.

Un point essentiel devrait manquer dans cet éventuel accord: la question des biocarburants (éthanol et biodiesel), souvent accusés d'être l'un des facteurs de la hausse des prix de certains produits agricoles, comme le maïs ou la canne à sucre.

Les prix des matières premières ont atteint des niveaux historiques en début d'année, poussés par l'absence d'information sur les stocks mondiaux, des craintes de pénurie, les aléas climatiques ou encore l'arrivée massive des acteurs financiers sur les marchés. Cette année, le prix du maïs a par exemple atteint un niveau record en dépassant les 300 dollars la tonne.

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