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Le conflit entre l'opérateur français Orange et Israël est terminé

Après la polémique liée à ses déclarations sur sa volonté de mettre fin à ses accords avec un opérateur local, le PDG du groupe de télécommunications a rencontré vendredi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Il lui a dit qu'Orange allait renforcer ses liens avec Israël.
Article rédigé par Sébastien Laugénie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Le PDG d'Orange a exprimé vendredi au Premier ministre Benjamin Netanyahu ses profonds regrets après la vive controverse causée par ses récents propos © Maxppp)

Le regard est sévère, le ton presque condescendant. Voilà comment le Premier ministre israélien a accueilli vendredi Stéphane Richard. Benjamin Netanyahu ne s'est pas privé de faire la leçon au PDG d'Orange. "Ce n'est pas un secret que vos propos ont été largement perçus ici comme une attaque contre Israël", a-t-il souligné. "Israël est le seul pays au Moyen-Orient qui garantit les droits civiques , a poursuivi Netanyahou. Ajoutant : "Nous cherchons une paix authentique avec nos voisins palestiniens mais elle ne se fera pas à travers des boycotts ou des menaces de boycotts ." Voilà pour la leçon.

 En face, Stéphane Richard a dit regretter profondément cette controverse. "Nous sommes ici pour connecter les gens pas pour faire du boycott. Et Israël est un endroit fantastique pour l'industrie numérique" , a-t-il dit. Netanyahu a donc obtenu ce qu'il voulait, des regrets mis en scène discrètement. L'incident devrait être clos désormais. Orange s'est même engagé à développer ses intérêts en Israël.  

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