Le marché de la restauration (restauration rapide et restauration à table) a reculé de 1,8% en France en 2009
Le marché s'est réduit malgré la baisse de la TVA au 1er juillet qui n'a permis qu'un ralentissement de la baisse, selon le panel de consommateurs Crest de NPD, publié lundi.
En moyenne, la fréquentation 2009 a baissé de 1,2% par rapport à 2008, selon ce baromètre.
Ce baromètre est basé sur l'interrogation de 12.000 personnes par mois sur leur consommation alimentaire hors domicile.
Ce recul a été beaucoup plus important dans le secteur de la restauration à table (-4,2%) que dans celui de la restauration rapide (-0,1%).
La baisse est d'autant plus notable, selon Christine Tartanson, directrice Foodservice chez NPD group, qu'elle intervient après une année 2008 "déjà pas très dynamique". La fréquentation n'avait augmenté que de 0,3% par rapport à 2007.
Les dépenses moyennes ont également baissé : -0,6% en moyenne à 6,43 euros (environ 4,40 euros en restauration rapide et 12 euros en restauration à table). Selon NPD, les dépenses totales ont donc baissé de 1,8% à 33,5 milliards d'euros (TTC).
Pour la restauration à table, la baisse était de 5,6% au premier semestre et s'est limitée à 2,8% au second. En restauration rapide (fast-food, sandwicheries, boulangeries, cafétérias) la fréquentation est passée de -0,4% au premier semestre à un petit +0,1% au second.
La baisse de la TVA n'a "pas encore permis d'inverser la tendance" de diminution de fréquentation des restaurants, souligne Mme Tartanson.
Sept visistes sur 10 au restaurant se font au fast-food
Autre enseignement de ce baromètre : le développement de la restauration rapide qui représente plus de 7 visites sur 10 (73,3%).
Les Français y consomment plus de 2,8 produits en moyenne à chaque visite (plat, boisson, frites, dessert, entrée...), "plus que dans les autres pays européens". Preuve, selon Mme Tartanson, que les Français "ont définitivement adopté ce mode de restauration en tant que formule-repas" et pas simplement comme un en-cas.
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