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Le tribunal de Bobigny a annulé mercredi le plan social du groupe de travail temporaire Randstad (ex-VediorBis)

Ce plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) prévoyait 489 suppressions de postes.Dans son jugement, le tribunal de Bobigny "annule la procédure d'information et de consultation suivie par la société Randstad concernant leur projet de licenciements collectifs pour motif économique", selon un document du 17 décembre 2009, communiqué par le CCE.
Article rédigé par France2.fr
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Ce plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) prévoyait 489 suppressions de postes.

Dans son jugement, le tribunal de Bobigny "annule la procédure d'information et de consultation suivie par la société Randstad concernant leur projet de licenciements collectifs pour motif économique", selon un document du 17 décembre 2009, communiqué par le CCE.

La direction de Randstad "a pris acte de la décision". Elle souligne toutefois que suite à des accords signés en août et octobre avec les élus du comité central d'entreprise (CCE), des départs volontaires ont eu lieu amenant le groupe "à renoncer au PSE dans la mesure où le nombre de départs volontaires avait atteint l'objectif fixé".

"Le nombre de départs volontaires est en dessous mais très proche des 489 postes visés par le plan initial", a indiqué une porte-parole de la société. Les départs ont déjà eu lieu, précise Randstad. Une situation contestée par les syndicats. Teddy Dewolf, délégué central CGT et secrétaire du CCE, a chiffré le nombre de départs volontaires effectifs à 380, plus une vingtaine de dossiers encore en cours. "Quelque 80 salariés auraient pu être licenciés et ne le seront pas, du fait de cette décision de justice. C'est une grande victoire. Il était important que la justice reconnaisse qu'il n'y a avait pas de justification économique aux suppressions de poste."

Les élus du comité central d'entreprise avaient contesté devant la justice la régularité de la consultation des représentants du personnel et la justification économique du plan social, annoncé en janvier 2009. Lors de l'annonce du plan, la direction avait mis en avant un "effondrement brutal de l'activité de travail temporaire" contraignant l'entreprise "à s'adapter au mieux à cette forte baisse de la demande".

Randstad, qui a fusionné avec VediorBis en avril 2008, totalise plus de 1000 agences et détient près de 20% de parts de marché du secteur de l'intérim dans l'Hexagone.

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