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Les ministres des Finances du G20 ont rejeté massivement cette mesure, souhaitée par Nicolas Sarkozy.

C"était l"une des initiatives phares de la présidence française du G20. Samedi, la taxe sur les transactions financières n"a pas séduit les ministres réunis au G20. Les délégations américaine, canadienne, japonaise, indienne ou brésilienne se sont prononcées contre.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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  (AFP)

C"était l"une des initiatives phares de la présidence française du G20. Samedi, la taxe sur les transactions financières n"a pas séduit les ministres réunis au G20. Les délégations américaine, canadienne, japonaise, indienne ou brésilienne se sont prononcées contre.

Toutefois, tout n"est pas perdu pour cette initiative, qui pourrait tout de même voir le jour au sein de la seule zone euro, sous l"impulsion de la France et de l"Allemagne. "Il a été clairement dit que nous devons mettre en œuvre cette taxe en Europe parce qu'il n'y a pas de soutien à le faire sur un plan global", a convenu le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, après la réunion.

La Commission européenne a proposé fin septembre une taxe européenne sur les transactions financières à partir de 2014 excluant le marché des changes. Selon cette proposition, les transactions réalisées à l'extérieur de l'Europe seraient également taxées, à partir du moment où elles impliquent une banque ou tout autre établissement financier du Vieux continent, afin d'éviter toute fuite des capitaux.

La taxe ne concernerait en revanche pas les particuliers ni les opérations sur le marché primaire de la dette souveraine et les émissions d'action en Bourse. Les chiffres avancés par l'exécutif communautaire portent sur un impôt de 0,1% sur les échanges d'actions et d'obligations et de 0,01% sur les échanges de produits dérivés. Le dispositif pourrait permettre de lever quelque 30 milliards d'euros par an.

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