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Loi El Khomri : les syndicats mettent la pression

Myriam El Khomri a rouvert la concertation avec les syndicats, qui ne décolèrent pas contre son avant-projet de réforme du Code du travail. Reçus au ministère, la CFDT et la CFE-CGC, deux syndicats souvent partisans du compromis, se montrent cette fois inflexibles.
Article rédigé par Sarah Lemoine
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT. © Julien de Fontenay/JDD/SIPA)

Un texte inacceptable en l'état... La CFDT (Confédération française démocratique du travail) et la CFE-CGC (Confédération française de l'encadrement - Confédération générale des cadres) ont demandé à Myriam El Khomri de réécrire non pas un article mais des pans entiers de son avant-projet de loi. Avec au passage, la suppression pure et simple de son système d'encadrement des indemnités en cas de licenciement abusif.

 

La CFDT tape fort. Elle demande à la ministre du Travail une réponse avant le 3 mars, date à laquelle tous les syndicats, ou presque, se retrouveront pour décider d'une éventuelle action. L'objectif du syndicat réformiste, c'est que le texte soit revu et corrigé avant sa présentation en conseil des ministres. Pas question, dit-il, qu'il soit examiné en l'état à l'Assemblée nationale au début du mois d'avril.

Sans réponse "rapide" de la ministre, la CFDT prévient qu'elle mobilisera ses troupes "de toutes les façons possibles". 

Quant à la CFE-CGC, elle appellera les cadres à descendre dans la rue. La dernière fois, c'était en 2010 lors de la réforme des retraites sous le quinquennat Sarkozy.

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