Cet article date de plus de dix ans.

Macron annonce entre 5 et 10 milliards d'euros de cession d'actifs de l'État

Lors de la présentation de son projet de loi pour l'activité, Emmanuel Macron a annoncé entre 5 et 10 milliards d'euros de cession d'actifs de l'État dans les 18 prochains mois. Le ministre de l'Économie exclut toutefois une privatisation d'EDF.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Emmanuel Macron annonce entre 5 et 10 milliards d'euros de cession d'actifs dans les 18 prochains mois © REUTERS/Jacky Naegelen)

Emmanuel Macron, le ministre de l'Economie, a annoncé mercredi des cessions d'actifs de l'Etat dans plusieurs domaines dans les 18 prochains mois pour un montant situé entre 5 et 10 milliards d'euros. "Nous aurons des cessions dans plusieurs domaines. L'objectif chiffré c'est entre 5 et 10 milliards d'euros ", a déclaré Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse de présentation des grandes lignes de son futur projet de loi pour relancer la croissance en France.

Il a en revanche refusé de nommer les groupes tout en excluant une privatisation d'EDF. Le ministre des Finances Michel Sapin avait indiqué le 5 octobre que l'Etat céderait l'an prochain bien plus d'actifs que les quatre milliards d'euros minimum inscrits au projet de budget 2015.

Les "trois maladies" de la France

Lors de la présentation de son projet, le ministre de l'Économie a pointé les "trois maladies " de la France qui sont, selon lui, "la défiance, la complexité et le corporatisme ". Les Français "ont de moins en moins confiance dans leurs élites " et "se font de moins en moins confiance ", la France "adore les lois " mais "trop de normes " nuisent "aux plus fragiles " et les corporatismes concernent tous les Français, a estimé le ministre.

Emmanuel Macron a ensuite détaillé une série de mesures. Il a notamment insisté sur son souhait d'assouplir les règles du travail le dimanche dans les commerces non alimentaires. Ils pourraient ouvrir au minimum cinq dimanches par an sur simple demande (c'est à dire sans autorisation préalable) et jusqu'à 12 dimanches par an au total. Ce sont les maires des communes qui trancheront.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.