Attentats de Charlie Hebdo : l'otage des frères Kouachi se reconstruit encore
Son imprimerie de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne) a été la dernière étape du périple sanglant des frères Kouachi. Cinq ans après, Michel Catalano, tente toujours de se reconstruire.
À Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), une voiture est garée tout au fond d’un parking, loin des regards. Elle est l’unique vestige rappelant l’assaut du GIGN sur l’imprimerie de Michel Catalano, il y a cinq ans. “Vous voyez l’impact des balles qui ont été tirées ce jour-là ?”, interroge l’imprimeur. Cette voiture de rallye servait de modèle d’exposition pour des clients désireux de personnaliser leur véhicule.
Toujours troublé
Michel Catalano n’a pas encore réussi à s’en séparer. “Ça reste un témoignage de ce qui s’est passé, de la violence qu'il a pu avoir dans une entreprise tout à fait banale”, ajoute-t-il. Le 9 janvier 2015, les frères Kouachi prennent en otage l’imprimeur et l’un de ses salariés à l’intérieur du bâtiment. Deux jours plus tôt, ils ont semé la mort dans la rédaction de Charlie Hebdo. Les terroristes sont abattus et l’imprimerie ressemble à un champ de ruines. Aujourd’hui encore, Michel Catalano l’assure : “Je dois apprendre à vivre avec” ce qui s'est passé.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.