"Ligue du LOL" : l'enquête pour harcèlement classée sans suite
Le parquet de Paris a classé son enquête sur des soupçons de cyberharcèlement provenant du groupe Facebook la "Ligue du LOL", qui rassemblait journalistes et communicants au début des années 2010, a-t-il confirmé à l'AFP vendredi 3 février.
Ce dossier a été classé sans suite en février 2022 pour "infraction insuffisamment caractérisée". L'affaire avait suscité un scandale dans la profession début 2019.
Après une enquête du site Checknews de Libération, de nombreux internautes avaient accusé plusieurs ex-membres du groupe Facebook, et d'autres personnes extérieures, de les avoir harcelés sur internet au tournant des années 2010, ou d'avoir, par leurs critiques publiques, lancé des "meutes" numériques contre eux. Face au tollé provoqué par l'affaire, certains des mis en cause avaient rapidement publié des excuses, qu'ils avaient jugé précipitées ou exagérées après coup.
"Libération" et "Les Inrocks" condamnés par les prud'hommes
SOS Racisme avait saisi la justice, imité quelques semaines plus tard par l'association Prenons la une, qui milite pour l'égalité femmes-hommes dans les rédactions. Le parquet de Paris avait ouvert une enquête en mars 2019, confiée à la Brigade de répression de la délinquance de proximité.
Ces accusations avaient entraîné le licenciement de certaines personnes accusées de harcèlement. Depuis, Libération et Les Inrocks ont été condamnés par le conseil des prud'hommes de Paris pour le licenciement de deux de leurs journalistes. Le quotidien a fait appel.
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