Rachat de "Marianne" : la rédaction arrête sa grève après la suspension des négociations entre l'actionnaire Daniel Kretinsky et Pierre-Edouard Stérin

Les journalistes de l'hebdomadaire avaient entamé une grève, vendredi matin, pour s'opposer au rachat du titre par Pierre-Edouard Stérin, dont les accointances politiques avec le RN ont été mises en lumière dans un article du "Monde".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1min
Des unes de l'hebdomadaire "Marianne", photographiées à Paris, le 23 avril 2024. (JOEL SAGET / AFP)

La rédaction de Marianne, en grève depuis vendredi matin contre le rachat de l'hebdomadaire par Pierre-Edouard Stérin, a annoncé vendredi 28 juin en début de soirée reprendre le travail après la suspension des négociations entre le milliardaire et l'actionnaire Daniel Kretinsky. "Cette évolution justifie la reprise du travail afin de permettre le suivi de l'actualité politique dans les jours à venir", expliquent les salariés de l'hebdomadaire. "En revanche, la rédaction reste déterminée à obtenir l'engagement ferme que le journal ne sera pas racheté par Pierre-Edouard Stérin", ajoutent-ils.

"Nous nous tenons prêts à reprendre la grève, dans l'hypothèse où Daniel Kretinsky et son mandataire Denis Olivennes ne prendraient pas une position publique en ce sens dans les prochains jours", prévient la rédaction.

Jeudi, cette dernière avait exprimé à l'unanimité son rejet du rachat par Pierre-Edouard Stérin, au lendemain d'un article du Monde lui prêtant des accointances politiques avec le RN. Dans cet article, le quotidien assure que plusieurs candidats LR-RN aux législatives sont issus de la "galaxie Stérin", en étant notamment liés au Fonds du bien commun, structure philanthropique créée par le milliardaire de 50 ans à la tête du fonds d'investissement Otium Capital.

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