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Selon Claude Guéant, Paris a la "quasi-certitude" que les journalistes de France 3 otages en Afghanistan "sont en vie"

Le secrétaire général de l'Elysée a toutefois déclaré dimanche sur BFM Radio et TV que les négociations les concernant "n'ont pas démarré".Les deux journalistes de la chaîne publique ont été enlevés le 30 décembre sur la route entre Surobi et Tagab, dans la province de Kapisa, sous contrôle sécuritaire des troupes françaises.
Article rédigé par France2.fr
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Claude Guéant

Le secrétaire général de l'Elysée a toutefois déclaré dimanche sur BFM Radio et TV que les négociations les concernant "n'ont pas démarré".

Les deux journalistes de la chaîne publique ont été enlevés le 30 décembre sur la route entre Surobi et Tagab, dans la province de Kapisa, sous contrôle sécuritaire des troupes françaises.

"Nous avons une quasi-certitude qu'ils sont en vie, c'est déjà une très bonne nouvelle", a déclaré Claude Guéant avant d'ajouter: "Malheureusement, les négociations n'ont pas démarré".

Lundi soir sur TF1, le président Nicolas Sarkozy avait qualifié d'"extrêmement difficile et extrêmement périlleuse" la situation des deux journalistes. Le ministre de la Défense Hervé Morin avait déjà admis jeudi qu'il n'y avait "malheureusement pas de négociations à l'heure actuelle" avec les ravisseurs.

Alors que M.Guéant a introduit un bémol en parlant de "quasi-certitude" sur l'état des deux reporters, le chef de l'Etat avait souligné qu'ils étaient tous deux "en bonne santé".

Il "sera temps une fois qu'on les aura fait revenir dans leurs familles de voir ce qui s'est passé, et pourquoi ils se sont conduits comme cela", avait dit le président de la République. "Toute mon énergie et celle de nos soldats" sont "mobilisées pour les sortir de la situation où ils se trouvent", avait ajouté Nicolas Sarkozy.

M.Guéant avait suscité une vive polémique lors de précédentes déclarations sur le sort de ces reporters, affirmant le 17 janvier que le "scoop ne devait pas être recherché à tout prix". "Ils font courir des risques aussi à beaucoup de nos forces armées, qui, du reste, sont détournées de leurs missions principales", avait dit le secrétaire général de la présidence, suscitant des réactions indignées parmi les médias.

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