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"Une personne de la RATP m'a étranglé" : une enquête ouverte après l'agression présumée d'un journaliste

Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris, a appris franceinfo, mercredi, après l'agression présumée du journaliste indépendant Raphaël Godechot par des agents de la RATP alors qu'il filmait un contrôle, selon lui litigieux, d'un autre voyageur.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Raphaël Godechot affirme avoir été frappé par des agents de la RATP, vendredi 17 novembre, alors qu'il filmait un contrôle, selon lui litigieux, d'un autre voyageur. (Photo d'illustration) (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

Le parquet de Paris a ouvert une enquête après l'agression présumée d'un journaliste indépendant, a appris franceinfo, mercredi 22 novembre. Raphaël Godechot affirme avoir été frappé par des agents de la RATP, vendredi 17 novembre, alors qu'il filmait un contrôle, selon lui litigieux, d'un autre voyageur.

Lorsqu'il sort son téléphone portable, "une des contrôleuses a essayé de me pousser en me tapant dans le bas du ventre". Pour se défendre, Raphaël Godechot prend une décision, "à ce moment-là, j'ai sorti ma carte de presse. Je lui ai dit : 'Je suis journaliste, j'ai le droit de vous filmer'". Mal lui en pris. "J'ai senti une main qui tapait très fort sur ma main, mon portable a été projeté par terre", témoigne le journaliste sur franceinfo.

Il filme avec un autre téléphone

Le journaliste indépendant affirme avoir continué à filmer la scène avec un autre téléphone portable, mais les violences se seraient poursuivies. "Une personne de la RATP m'a attrapé, m'a étranglé en passant son bras autour de mon cou et m'a donné des coups de pied pour que je me retrouve par terre. Quand j'étais par terre, il tirait encore sur mon manteau ce qui m'empêchait de respirer", raconte Raphaël Godechot.

Le journaliste assure avoir été verbalisé pour trouble à la tranquillité. Le lendemain de son agression, il a déposé plainte avec l'une des vidéos qu'il a pu tourner, l'autre ayant été effacée par les agents. Il a également reçu trois jours d'ITT. La brigade des réseaux ferrés a été chargée des investigations. De son côté, la RATP a ouvert une enquête interne. La compagnie assure qu'elle condamnerait les faits s'ils sont avérés.

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