Métiers de l'événementiel : "Nous nous sentons sacrifiés", regrette Fabrice Laborde
Le secteur de l'événementiel est durement touché par la crise sanitaire. Fabrice Laborde, vice-président de l'Union française des métiers de l'événement (Unimev), est l'invité du 23h de franceinfo samedi 28 novembre.
Face à la pandémie de Covid-19, de nombreux secteurs touchés se sentent passablement délaissés en France. "Plus qu'oubliés, nous nous sentons sacrifiés", juge ainsi Fabrice Laborde, vice-président de l'Union française des métiers de l'événement (Unimev), sur le plateau du 23h, samedi 28 novembre. "Nous sommes à l'arrêt depuis le 1er mars, et nous le resterons sans doute jusqu'en juin ou septembre de l'année prochaine, même si on nous autorise à reprendre l'activité à partir du 20 janvier", ajoute-t-il. L'organisation de salons ou d'autres événements de grande ampleur nécessite en effet plusieurs mois de préparation.
À l'écart des aides gouvernementales
Avec le fonds de solidarité, le gouvernement essaie d'aider les entreprises à surmonter la crise. "70% du secteur de l'événementiel est exclu de ces aides, prévient néanmoins Fabrice Laborde. Quelques organisateurs s'en sortiront peut-être, mais ce domaine est très multiple. Il y a des prestataires, des menuisiers, des décorateurs... Ce melting pot permet difficilement à Bercy de nous référencer." Au total, 40 000 personnes travaillent dans l'événementiel en France.
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