Nucléaire : qui envoie des drones survoler des centrales françaises ?
Le premier drone a été repéré début octobre, au-dessus du site de Superphénix, dans l'Isère. Puis ça s'accélère : Gravelines dans le Nord, Cattenom en Moselle, la centrale du Blayais en Gironde, le Bugey dans l'Ain, Chaux dans les Ardennes
et Nogent-sur-Seine dans l'Aube. Mais pour Greenpeace, il n'y a pas eu sept, mais neuf centrales survolées. Les écologistes, qui nient toute implication, ajoutent à cette liste Pierrelatte dans la Drôme, Fessenheim en Alsace et e Commissariat à l'Energie atomique dans l'Essonne…
Survols de sites nucléaires français par des drones : non, ce n'est pas Greenpeace ! Lire ici : http://t.co/kh6DkIh06x
— Greenpeace France (@greenpeacefr) October 29, 2014
Une longue liste qui, pour l'ONG, prouve qu'il y a une faille dans la sûreté des centrales. Une faille d'autant plus inquiétante que plusieurs centrales auraient été survolées le même jour, ce qui veut dire donc action coordonnée.A LIRE AUSSI n de communication – même si, pour l'instant, il n'y a aucune revendication. Si on penche pour le scénario catastrophe, ça pourrait aussi être un repérage en vue d'un acte malveillant ou pour larguer quelque chose sur le site. Ce qui laisse un peu perplexe, c'est que ces drones ont toujours été repérés pendant qu'ils survolaient les centrales. Mais que, visiblement, jamais ils n'ont été attrapés ou suivis, pour remonter jusqu'à ceux qui les pilotaient.
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